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Une nouvelle présidente pour Suisseculture : Estelle Revaz
Suisseculture a une nouvelle présidente en la personne d’Estelle Revaz, violoncelliste...
Une nouvelle présidente pour Suisseculture : Estelle Revaz
16. Juin 2025
Suisseculture a une nouvelle présidente en la personne d’Estelle Revaz, violoncelliste et conseillère nationale. L’Assemblée générale de Suisseculture l’a élue à l’unanimité. Elle succède à Omri Ziegele, qui se retire après sept ans. L’Assemblée générale lui a rendu hommage pour l’immense travail qu’il a accompli pour les artistes.
Estelle Revaz est née en Valais en 1989 et réside actuellement à Genève. Violoncelliste à la carrière internationale, elle s’est formée à Paris, Cologne et Lausanne. Artiste très engagée pendant la période du Covid, elle a écrit un livre « La Saltimbanque » et siège depuis 2023 au Conseil national pour défendre notamment les intérêts des acteurs/trices culturel-le-s. Depuis son élection, elle a réussi à imposer la thématique de leur sécurité sociale comme l’une des priorités de la législature. Elle a permis d’amender la révision de la Loi sur la Bibliothèque nationale en faveur des acteurs/trices culturel-le-s et des médias et a gagné sa première motion personnelle en faveur d’une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté.
Elle entrera en fonction comme présidente de Suisseculture le 1er octobre 2025. Elle sera soutenue dans ses futures activités par un comité de onze personnes. Estelle Revaz sera la première présidente suisse romande de Suisseculture.
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Communiqué de presse : La culture est essentielle au système – La Taskforce Culture met en garde la vision à court terme du programme d’allégement budgétaire 27
Communiqué de presse de...
Communiqué de presse : La culture est essentielle au système – La Taskforce Culture met en garde la vision à court terme du programme d’allégement budgétaire 27
05. Mai 2025
Communiqué de presse de la Taskforce Culture du 4 Mai 2025
La Taskforce Culture, groupe de travail composé de plus de 70 organisations culturelles, publie aujourd’hui sa prise de position dans le cadre de la consultation sur le programme d’allégement budgétaire 27. Selon la Taskforce Culture, les coupes prévues dans le domaine culturel ne menacent pas seulement la diversité et la capacité d'innovation de la culture suisse, mais affaiblissent aussi de manière ciblée la résilience de la société - à une époque où cette force est plus importante que jamais sur le plan stratégique.
La politique culturelle contribue à la stabilité et à la sécurité démocratique
La culture n’est pas un sujet secondaire. Elle contribue à l’éducation, à l’identité, à la capacité d’innovation et au rayonnement international de la Suisse. Face aux menaces hybrides et à la polarisation sociétale, la Taskforce Culture rappelle que la protection des infrastructures culturelles représente un investissement indispensable dans la résilience démocratique du pays.
Les économies envisagées mettent en péril l’éducation culturelle, les coopérations internationales et l’économie créative — précisément ces secteurs qui assurent à la Suisse stabilité et dynamisme même en période de crise.
Citation de la Taskforce Culture
« Qui économise aujourd’hui sur la culture met en péril la cohésion sociale de demain », souligne la Taskforce Culture. « À une époque où la résilience devient la monnaie la plus précieuse, la Suisse ne peut pas se permettre d’économiser là où il ne faut pas. La culture n’est pas une subvention, mais un capital stratégique. »
L’enjeu : la Suisse à l’épreuve
Le débat sur le programme d’allégement budgétaire 27 constitue un véritable choix de société : la Suisse continuera-t-elle de miser sur une société forte et ouverte ou sacrifiera-t-elle ses infrastructures culturelles à des objectifs d’économie à court terme ?
La Taskforce Culture demande instamment que l’on renonce aux coupes et que l’on investisse plutôt de manière ciblée dans la résilience sociétale, la diversité culturelle et l’innovation démocratique.
Les demande en résumé
- Aucune réduction des budgets alloués aux institutions et programmes culturels.
- Protection de la diversité culturelle en tant que caractéristique stratégique de la Suisse.
- Renforcement de l’éducation culturelle et de la participation sociale, notamment pour les enfants et les jeunes.
- Préservation des partenariats culturels internationaux en tant que contribution à la politique de sécurité face aux menaces hybrides.
- Ancrage de la résilience culturelle comme objectif stratégique de la politique suisse.
Vous trouverez la prise de position complète de la Taskforce Culture en pièce jointe.
Contact
Pour toute information complémentaire ou demande de renseignements, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : taskforce@suisseculture.ch ou:
DE: Alex Meszmer, Directeur Suisseculture, T 076 495 92 26, alexmeszmer@suisseculture.ch
FR: Jürg Ruchti, Directeur Société Suisse des Auteurs, T 021 313 44 55, juerg.ruchti@ssa.ch
À propos de la Taskforce Culture
La Taskforce Culture est un groupe de travail composé de représentant·e·s de plus de 70 associations et organisations culturelles. Fondée pendant la crise du Covid-19 afin de coordonner des interventions culturelles communes, elle s’est depuis imposée comme une voix de la société civile défendant les intérêts du secteur culturel. La Taskforce Culture considère la culture comme un élément essentiel et systémique d’une société démocratique, innovante et résiliente.
Le groupe central de la Taskforce Culture
Nicole Beutler (Alliance Patrimoine), Stefan Breitenmoser (SMPA – Swiss Music Promoters Association),
Diego Dahinden (PETZI – Association suisse des clubs et festivals de musique), Ivette Djonova (ProCinema – Association suisse des exploitants et distributeurs de films), Cécile Drexel (SONART – Association suisse de musique), Etrit Hasler (Suisseculture sociale), Regine Helbling (Visarte – Association professionnelle suisse des arts visuels), Salome Horber (Cinésuisse), Sandra Künzi (t. Professions du spectacle Suisse),
Michel Kaeppeli (Taskforce Culture), Cornelia Mechler (A*dS – Autrices et auteurs de suisse), Alex Meszmer (Suisseculture), Rosmarie Quadranti (cultura), Jürg Ruchti (SSA – Société suisse des auteurs), Beat Santschi (SMV – Association Suisse des Musiciens, le syndicat suisse des musiciens*), Isabella Spirig (Danse Suisse – Association professionnelle pour la danse), Roman Steiner (UTS – Union des Théâtres Suisses),
Myriam Stucki (VMS – Association des musées suisses), Sandra Tinner (CSM – Conseil Suisse de la musique).
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Réglementation de l’IA : Le Conseil des États envoie un signal fort pour la protection de la propriété intellectuelle
L'Alliance IA des industries...
Réglementation de l’IA : Le Conseil des États envoie un signal fort pour la protection de la propriété intellectuelle
20. Mars 2025
L'Alliance IA des industries créatives (KIK) salue l'approbation unanime du Conseil des États en faveur de la motion Gössi « Pour une meilleure protection de la propriété intellectuelle contre les abus liés à l’intelligence artificielle ». Par cette décision, le Conseil des États envoie un signal fort en faveur de la protection de la propriété intellectuelle, y compris dans le con-texte de l’intelligence artificielle (IA). La KIK appelle le Conseil national, puis le Conseil fédé-ral, à donner la plus haute priorité à la mise en oeuvre de ces mesures de protection, car tout retard pourrait entraîner des dommages irréparables.
L'utilisation d'oeuvres protégées par des droits d'auteur par des développeurs et des utilisateurs de modèles d'IA générative pour former leurs algorithmes et produire des contenus synthétiques me-nace gravement la base financière du travail des créateurs, des producteurs et des entreprises de médias. Cela se fait souvent sans licence appropriée ni consentement des titulaires de droits, ce qui peut également entraîner un manque de reconnaissance (absence de mention des sources) et nuire à la réputation des auteurs.
Dans sa publication sur la réglementation de l'IA du 12 février 2025, le Conseil fédéral a certes re-connu la nécessité d'agir en matière de droit d'auteur, mais il est resté vague sur l'ampleur et la mise en oeuvre concrète de cette protection dans le domaine de l'IA. La perspective de l'entrée en vigueur d'éventuelles réglementations à partir de 2029 a renforcé l'inquiétude des industries créatives face à de nouveaux dommages irréparables.
La décision du Conseil des États concernant la motion Gössi « 24.4596. Pour une meilleure protec-tion de la propriété intellectuelle contre les abus liés à l'IA » manifeste désormais de manière très claire la volonté du législateur d'exiger le consentement des titulaires de droits d'auteur lorsque leurs oeuvres sont utilisées pour des applications d'intelligence artificielle. La KIK appelle le Conseil national à adopter rapidement cette motion, afin que le Conseil fédéral fasse avancer ces mesures de protection avec la priorité la plus élevée. Cela permettra de préserver et de développer la diversité ainsi que la qualité de l'industrie créative suisse.
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Intelligence artificiel et droit d’auteur
Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui de ratifier la Convention du Conseil de l'Europe...
Intelligence artificiel et droit d’auteur
17. Fevrier 2025
Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui de ratifier la Convention du Conseil de l'Europe sur l'intelligence artificielle et d'apporter les modifications nécessaires à la législation suisse. De plus, des mesures juridiquement non contraignantes doivent également être élaborées pour mettre en œuvre la Convention. La réglementation dans le domaine de l'IA serait guidée par trois objectifs : renforcer la Suisse en tant que pôle d'innovation, préserver les droits fondamentaux, y compris la liberté économique, et renforcer la confiance de la population dans l'IA.
Suisseculture constate que, sur la base de la décision du Conseil fédéral, les créateurs et créatrices de biens culturels ne reçoivent pas de réponse adéquate concernant le traitement et la protection de leurs œuvres. Dans le domaine numérique, les œuvres artistiques restent à la merci des entreprises technologiques.
Suisseculture soutient la nécessité de réglementer les systèmes d'IA et estime que des adaptations du droit d’auteur sont nécessaires en plus de la ratification de la Convention du Conseil de l'Europe. La protection de la propriété intellectuelle en relation avec l'intelligence artificielle soulève des questions de droit d'auteur qui doivent être clarifiées.
De nombreuses sociétés de gestion collective en Europe et en Suisse ont retiré aux fournisseurs d'IA le droit d'utiliser sans autorisation les œuvres de leurs membres à des fins d'entraînement. Une étude récemment publiée par la CISAC montre également que, dans le domaine de la musique et du film, 21 à 24 % des revenus des auteurs seront menacés d’ici 2028, tandis que les entreprises technologiques continueront à s'enrichir. Quant à elle, la Suisse ne veut lancer une consultation sur la mise en œuvre de la Convention qu'en 2026.
Suisseculture demande :
1. Que l’on renonce à réduire l’encouragement à la culture. L'attitude hésitante du Conseil fédéral montre que les acteurs et actrices culturel-le-s en ont plus que jamais besoin.
2. Un soutien à l'innovation et à la transformation dans les arts et les industries créatives.
3. Un renforcement du droit d'auteur afin de garantir le consentement et la rémunération des titulaires de droits sur les œuvres et prestations protégées.
4. La mise en œuvre du principe ART (autorisation, rémunération, transparence) : utilisation uniquement avec l'autorisation expresse des créateurs et créatrices de biens culturels et une rémunération en leur faveur, transparence des entreprises technologiques sur leurs actes, avec une obligation légale de les publier sous une forme traitable automatiquement par les créateurs et créatrices.
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Bienvenue à Massimo Zenari, le nouveau directeur de la DCSU du canton du Tessin
Nous nous réjouissons de la nomination...
Bienvenue à Massimo Zenari, le nouveau directeur de la DCSU du canton du Tessin
20. Janvier 2025
Nous nous réjouissons de la nomination de Massimo Zenari au poste de nouveau directeur du Département de la culture et des hautes écoles (DCSU) du Département de l'éducation, de la culture et du sport (DECS). Grâce à sa solide formation universitaire et à sa grande expérience dans le domaine de la culture et de l'enseignement supérieur, Massimo Zenari apportera de nouvelles perspectives et des connaissances spécialisées au canton du Tessin. Son engagement en tant que journaliste culturel et président de la série littéraire Pro Grigioni Italiano témoigne d'un profond dévouement à la valorisation de la culture.
Au nom de l'ensemble du secteur de la musique et de la culture, nous nous réjouissons de travailler avec lui pour poursuivre l'important travail de promotion et de valorisation de la musique créative dans le canton du Tessin. Nous lui souhaitons bonne chance pour ce nouveau défi et remercions Raffaella Castagnola Rossini pour sa précieuse contribution dans ce domaine depuis 2017.

Die BFS-Statistik vermittelt ein verzerrtes Bild der Einkommenssituation
Die Veröffentlichung des Bundesamts für Statistik...
Die BFS-Statistik vermittelt ein verzerrtes Bild der Einkommenssituation
06. Novembre 2024
Die Veröffentlichung des Bundesamts für Statistik (BFS) vom 30.09.2024 über die Löhne der Kulturschaffenden in der Schweiz vermittelt ein verzerrtes Bild von der finanziellen Lebensrealität der selbständig erwerbenden Musiker*innen in der Schweiz. Die Statistik, die einen Medianlohn von 91’000 Franken für Vollzeitbeschäftigte in Kulturberufen angibt, spiegelt jedoch nicht die Realität vieler freischaffender Musiker*innen wider, die tagtäglich mit prekären Einkommensverhältnissen kämpfen. SONART – Musikschaffende Schweiz, der Berufsverband für freischaffende Musiker*innen, kritisiert daher die neuen Zahlen zu den Kulturschaffenden 2023.
Ein verzerrtes Bild durch statistische Vermischung
Die BFS-Studie zieht eine breite Palette an Berufsgruppen unter dem Begriff "Kulturschaffende" zusammen, darunter auch Berufe wie Grafiker*innen und Architekt*innen, die oft in wirtschaftlich stabileren Verhältnissen tätig sind. Diese Vermischung führt zu einem verzerrten Bild der Einkommensverhältnisse. Für freischaffende Musiker*innen, die oft auf projektbasierte, kurzfristige Engagements angewiesen sind, stellt sich die Einkommenslage deutlich schlechter dar.
Dies bestätigen die Zahlen der Studie von Suisseculture und Ecoplan vom 23.05.2023. Das Einkommensniveau sinkt jährlich und mehr als die Hälfte aller Kulturschaffenden verdient weniger als 40’000 CHF im Jahr (Ecoplan, 2023).
Realität der freischaffenden Musiker*innen
Während das BFS für Vollzeitbeschäftigte einen Medianlohn von 91’000 CHF angibt, zeigt unsere Erfahrung, dass freischaffende Musiker*innen in der Regel weitaus geringere Einkommen erzielen. Viele Musikerinnen sind Teilzeit tätig oder kombinieren mehrere Jobs, um ihren Lebensunterhalt zu sichern. Die Studie selbst bestätigt, dass der Medianlohn bei Teilzeitbeschäftigungen, die in der Kulturbranche besonders häufig vorkommen, bei 45'700 CHF liegt – ein Wert, der das eigentliche Einkommen vieler Kulturschaffender realistischer widerspiegelt.
Die Bedeutung öffentlicher Unterstützung
Die Annahme, dass die Kulturschaffenden auf Basis dieser Statistiken gut verdienen und keine weiteren Subventionen benötigen, ist gefährlich. Öffentliche Förderung bleibt für den Grossteil der Musiker*innen unverzichtbar, um den Fortbestand und die Vielfalt der Kultur in der Schweiz zu sichern. Ohne diese Unterstützung könnten viele freischaffende Musiker*innen ihren Beruf nicht weiter ausüben.
Lohnungleichheit und Geschlechterdiskriminierung
Die Statistik offenbart zudem, dass weibliche Kulturschaffende bei Vollzeitbeschäftigungen deutlich weniger verdienen als ihre männlichen Kollegen. Frauen in der Kulturbranche verdienen bei gleicher Qualifikation bis zu 28’300 CHF weniger als Männer. Auch die Tatsache, dass Frauen seltener in Führungspositionen vertreten sind, verschärft diese Ungleichheit weiter.
Die BFS-Studie vermittelt ein zu optimistisches Bild der wirtschaftlichen Lage von Kulturschaffenden in der Schweiz. Für freischaffende Musiker*innen, die nicht in staatlich subventionierten Orchestern oder fest angestellt sind, stellt sich die Einkommenssituation sehr viel schwieriger dar. SONART fordert eine realistischere Darstellung und die Anerkennung der prekären Lebensrealitäten, mit denen viele freischaffende Künstler*innen konfrontiert sind. Wir setzen uns weiterhin für die Notwendigkeit öffentlicher Subventionen und fairer Arbeitsbedingungen ein, um die kulturelle Vielfalt in der Schweiz zu bewahren und Musiker*innen in ihrem Beruf zu unterstützen.
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Über SONART – Musikschaffende Schweiz
SONART – Musikschaffende Schweiz ist der grösste Berufsverband der freischaffenden Musiker*innen in der Schweiz. Er vertritt deren Interessen auf politischer und gesellschaftlicher Ebene. Er setzt sich ein für gute berufliche Rahmenbedingungen und bietet ein breites Dienstleistungs- und Beratungsangebot an.
Links:
https://www.bfs.admin.ch/bfs/de/home/statistiken/kataloge-datenbanken.assetdetail.32669775.html

PRISE DE POSITION
INITIATIVE MUSICALE DE BÂLE « Pour une plus grande diversité musicale » SONART – Association Suisse de Musique, salue l'impulsion donnée...
PRISE DE POSITION
21. Octobre 2024
INITIATIVE MUSICALE DE BÂLE « Pour une plus grande diversité musicale »
SONART – Association Suisse de Musique, salue l'impulsion donnée par l'initiative musicale bâloise. Le projet de la scène musicale indépendante de Bâle aborde une thématique qui préoccupe la scène musicale et culturelle suisse dans son entier- et qui s'est encore accentuée dans le cadre de la pandémie entre 2020 et 2022 : La politique culturelle suisse, le soutien public à l'art ainsi que la question de la répartition des fonds publics entre les institutions et la scène indépendante se trouvent dans un dilemme.
De nouvelles approches sont nécessaires, le débat est essentiel et primordial. En fin de compte, il s'agit de la question de la valeur sociale et économique de la musique, il s'agit de la valorisation des métiers de la musique.
En tant qu'association professionnelle suisse, SONART ne prend normalement pas directement position sur les projets politiques au niveau des cantons et des villes. Nos membres sont libres de s'engager dans ce projet. Et c'est aux électeur·trice· du canton de Bâle-Ville de décider s'ils ou elles soutiennent cette initiative, et comment la future politique culturelle publique peut être concrètement organisée à Bâle.
Un oui à l'initiative entraînera-t-il « automatiquement » une augmentation des budgets culturels à Bâle ? Un non signifie-t-il que la répartition actuelle des moyens est considérée comme correcte et qu'elle se poursuivra donc sans changement ? Que les choses bougent, c'est ce que souhaite SONART.
Quoi qu'il en soit, l'initiative aborde des questions cruciales. Elle présente des aspects positifs et est marquée par la lutte politique acharnée pour la répartition des fonds dans le secteur culturel. Reste à savoir si la Realpolitik - et donc la conscience publique - est déjà prête pour de nouvelles approches et des budgets culturels plus élevés. Quoi qu'il en soit, l'initiative bâloise exemplaire donne une impulsion importante dans toute la Suisse.
Aspects à prendre en compte pour évaluer l'initiative bâloise sur la musique
Répartition des fonds publics pour la culture - plus pour les intermittent·e·s du spectacle
L'initiative bâloise reprend à juste titre le fait que, dans presque tous les cantons et services communaux d'encouragement, les fonds publics d'encouragement à la culture sont en grande partie alloués en faveur d'organismes culturels institutionnels tels que les orchestres symphoniques, les opéras, les théâtres, les musées, etc. Dans toute la Suisse, la répartition des fonds se situe entre 80 et 95% du côté de ces institutions. Est-ce encore d'actualité ? Ces fonds engagés à moyen terme ont au moins une histoire et une grande justification, puisqu'il s'agit de milliers d'emplois hautement qualifiés dans un « service public » ainsi que d'une planification et d'une infrastructure à long terme (et de leur renouvellement permanent).
Néanmoins, la demande d'une part plus importante pour les projets indépendants est tout à fait légitime. La scène indépendante s'est développée de manière large et variée, il s'agit là aussi d'emplois culturels importants, de projets innovants et contemporains et de leur planification. Il appartient à chaque niveau politique de décider si cette part doit être de 30% (ou plus ou moins ?), comme le demande l'initiative bâloise.
Diversité et variété - des exigences de qualité toujours plus élevées
Le financement public de la culture repose de plus en plus sur des critères de qualité, mais aussi sur des notions telles que « diversité », « variété », « conditions d'honoraires », « innovation », « durabilité ». L'accent est mis à juste titre sur ces questions pertinentes.
Cependant, cela implique pour les projets et les institutions financés des exigences et des dépenses de plus en plus élevées lors de la planification et de la mise en œuvre, qu'il s'agisse de projets indépendants ou institutionnels.
Selon son titre et son texte d'initiative, l'initiative bâloise se concentre sur l'aspect de la « diversité », ce qui est certainement négociable et extensible en cas d'adoption et d'élaboration d'une loi correspondante.
Budgets culturels publics trop serrés - aucune leçon tirée de la pandémie
Pendant les années de pandémie, la volonté des politiques de prendre des mesures sociales et économiques ciblées était relativement élevée - l'« importance systémique » de la culture était reconnue. Il en a résulté des mesures de soutien pour les concerts annulés, des allocations pour perte de gain pour les acteur·trice·s culturel·le·s et d'autres mesures.
Mais depuis lors, de retour dans le monde « normal », rien n'a bougé dans ce domaine. Au contraire : s'il y a eu à l'époque plusieurs millions d'indemnités d'annulation pour les institutions et les organisateur·trice·s, les honoraires des musicien·ne·s ont depuis lors évolué à la baisse (avec l'inflation). Il en va de même pour les budgets culturels de la Confédération (cf. Message culture), des cantons et des villes. Dans de nombreux endroits, les budgets culturels n'ont même pas été adaptés au renchérissement, voire ont été réduits.
Différences d'honoraires - le fossé entre la précarité et les salaires négociés
C'est une réalité que les différences de rémunération dans le secteur de la musique pour les musiciens et musiciennes professionnel·le·s (ayant par exemple un diplôme universitaire équivalent) sont énormes. Alors que les opéras, les théâtres, etc. rémunèrent leurs musicien·ne·s d'orchestre professionnel·le·s de manière plus ou moins équitable grâce à des conventions collectives, les honoraires de la scène indépendante (par ex. jazz, pop-rock, ensembles classiques, nouvelle musique, scène improvisée, etc.) évoluent entre 15 et 40 pour cent plus bas. La précarité dans le secteur musical se poursuit donc !
C'est pourquoi SONART souhaite apporter une contribution à l'échelle nationale avec ses recommandations en matière d'honoraires (actuellement encore à l'état de projet). Toutefois, cela pose un nouveau dilemme à l'encouragement de la culture, car le nombre de projets soutenus diminue naturellement si les budgets restent inchangés et si les exigences en matière d'honoraires sont équitables.
Conclusion (et aussi un dilemme de l'initiative bâloise) : Sans une augmentation considérable des fonds publics pour la culture, la lutte pour la répartition des fonds culturels et l'exigence d'honoraires équitables peuvent être fatales aux un·e·s et aux autres.
Scène indépendante versus institutions - une dangereuse guerre de tranchées
Le comité bâlois contre l'initiative musicale s'appelle « Non à la division ». Le comité du « non » est également bien ancré dans la scène culturelle bâloise et se compose principalement de représentant·e·s des institutions culturelles. Celles-ci craignent des réductions massives de leurs propres budgets en cas d'acceptation de l'initiative - ce qui est compréhensible selon la situation politique (financière) du canton de Bâle-Ville.
SONART, notamment grâce aux enseignements tirés de la pandémie et à son implication active dans la Taskforce Culture et l'association faîtière Suisseculture, s'est toujours engagée en faveur d'une union du secteur culturel dans son ensemble et contre une opposition de certains « groupes d'intérêt » ou secteurs culturels.
À long terme, la scène musicale (et même toute la scène culturelle) ne pourra pas éviter de se présenter unie au public et de poursuivre des propositions et des objectifs élaborés en commun.
C'est un argument contre l'initiative bâloise pour la musique, qui ose aborder les questions cruciales de la politique culturelle. Néanmoins, on peut espérer qu'après la votation bâloise, on tirera à nouveau à la même corde et que l'on se battra pour des solutions communes.
Liens
Basler Musikinitiative, www.musikvielfalt.ch
Nein-Zur-Saltung, www.nein-zur-spaltung.ch
Conseil d'administration de SONART, 17.10. 2024
Rédaction : Michael Kaufmann, président de SONART

Communiqué de presse de la Taskforce Culture du 27 septembre 2024
Message culture : de la culture, pas de l’épargne ! La Taskforce...
Communiqué de presse de la Taskforce Culture du 27 septembre 2024
27. Septembre 2024
Message culture : de la culture, pas de l’épargne !
La Taskforce Culture, qui regroupe plusieurs associations et organisations culturelles suisses, prend acte avec soulagement de la décision du Parlement de suivre les propositions du Conseil fédéral et d’approuver le plafond de dépenses du Message culture 2025-2028. Pour la culture suisse, le maintien du plafond de dépenses prend tout son sens, notamment au regard de la discussion budgétaire qui aura lieu lors de la session d’hiver et des plans d’économie du Conseil fédéral.
Communiqué de presse SWISSPERFORM du 27 septembre 2024 (allemand)
Einvernehmliche Trennung zwischen SWISSPERFORM und Poto Wegener SWISSPERFORM...
Communiqué de presse SWISSPERFORM du 27 septembre 2024 (allemand)
27. Septembre 2024
Einvernehmliche Trennung zwischen SWISSPERFORM und Poto Wegener
SWISSPERFORM und ihr ehemaliger Geschäftsführer, Poto Wegener, haben sich auf eine einvernehmliche Trennung geeinigt. SWISSPERFORM wünscht Poto Wegener weiterhin viel Erfolg und Erfüllung in seinen weiteren Tätigkeiten.

Session d'automne : les Chambres se mettent d'accord sur les contributions culturelles 2025 - 2028
Les Chambres fédérales...
Session d'automne : les Chambres se mettent d'accord sur les contributions culturelles 2025 - 2028
23. Septembre 2024
Les Chambres fédérales se sont mises d'accord sur le financement des contributions d'encouragement de la Confédération à la culture pour les années 2025 à 2028. Les fonds de Pro Helvetia ne seront donc pas réduits. Les contributions ont été ajustées par le Parlement. SONART se félicite de cette décision.

Communiqué de presse de la Taskforce Culture, 11 septembre 2024
Message culture : l’incompréhension face à la décision...
Communiqué de presse de la Taskforce Culture, 11 septembre 2024
12. Septembre 2024
Message culture : l’incompréhension face à la décision du Conseil national
La Taskforce Culture, qui regroupe plusieurs associations et organisations culturelles suisses, est profondément préoccupée par la décision du Conseil national concernant le Message culture 2025-2028, qui vise à supprimer 6,5 millions de francs dans le budget de Pro Helvetia. La Taskforce Culture attend du Conseil des États qu’il fasse preuve de bon sens et aide la proposition du Conseil fédéral à passer la rampe.
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Prise de position de Suisseculture du 30.6.2024 : proposition de réduction de la CSEC-N par Pro Helvetia dans le message sur la culture
C’est avec stupeur et consternation...
Prise de position de Suisseculture du 30.6.2024 : proposition de réduction de la CSEC-N par Pro Helvetia dans le message sur la culture
03. Juillet 2024
C’est avec stupeur et consternation que Suisseculture apprend que la Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-N) souhaite réduire de 6,5 millions de francs le montant alloué à Pro Helvetia pour ses activités à l’étranger. La CSEC fait ainsi fi de la position et des recommandations tant du Conseil fédéral que du Conseil des États.
Suisseculture estime qu’il s’agit là d’une mauvaise décision, qui envoie de mauvais signaux et compromet de nombreuses activités et actions culturelles de haut niveau. En effet, les décisions de ce type affectent toujours en premier lieu les acteurs culturels, qui dépendent de la promotion à l’étranger et du soutien apporté à leur travail international. Les activités de Pro Helvetia à l’étranger en constituent une base indispensable et créent sur place les réseaux dont pourront profiter les artistes de Suisse.
Vous trouverez la prise de position complète de Suisseculture ici.
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Communiqué de presse de Suisseculture du 19.6.2024 : Projet de révision partielle de l'ordonnance sur la radio et la télévision
"Suisseculture constate avec...
Communiqué de presse de Suisseculture du 19.6.2024 : Projet de révision partielle de l'ordonnance sur la radio et la télévision
19. Juin 2024
"Suisseculture constate avec irritation que le Conseil fédéral in corpore entend imposer la révision partielle de l’ordonnance sur la radio et la télévision (ORTV) proposée par le chef du DETEC Albert Rösti. Il fait ainsi fi de la position d’une claire majorité des participants à la consultation : la plupart des partis et des organisations invitées à se prononcer ainsi que plusieurs cantons et de nombreuses organisations de personnes intéressées s’étaient notamment opposées à un abaissement de la redevance de 335 à 300 francs avant que le mandat de prestations de la SSR ait été redéfini par le biais de la concession.
Il est donc incompréhensible que cette proposition – contre l’avis des participants à la consultation et sans que le Parlement ait eu son mot à dire – doive être mise en vigueur telle quelle."
Vous trouverez ici l'intégralité du communiqué de presse du 19 juin 2024.
Suisseculture est l'association faîtière des organisations des créateurs culturels professionnels de Suisse et des sociétés suisses de droits d'auteur. SONART est membre de Suisseculture et est en outre représentée au comité de Suisseculture.
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Culture politique : élections 2023
Les intérêts de la culture doivent aussi être défendus au Parlement ! Par le biais de la Taskforce Culture, nous avons envoyé à tou·tes...
Culture politique : élections 2023
20. Septembre 2023
Les intérêts de la culture doivent aussi être défendus au Parlement ! Par le biais de la Taskforce Culture, nous avons envoyé à tou·tes les candidat·es aux élections nationales de 2023 un sondage comportant 8 questions sur les principaux thèmes culturels qui pourraient jouer un rôle dans la prochaine législature.
Vous trouverez ici les résultats du sondage.
Merci de contribuer, par votre bulletin de vote, à renforcer la position de la culture au Parlement !
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Ablehnung der No Billag Initiative - Medienmitteilung von SONART
Stärkung für den medialen Service Public und den Stellenwert des einheimischen...
Ablehnung der No Billag Initiative - Medienmitteilung von SONART
05. Mars 2018
Stärkung für den medialen Service Public und den Stellenwert des einheimischen Kulturschaffens darin
Zahlreiche Musikschaffende unseres Landes haben mit ihrem kollektiven Projekt Clap4Culture einen Wunsch geäussert: «Wir teilen, drum sag Nein am 4.März.» Dieser Wunsch ist gestern fulminant in Erfüllung gegangen. «NoBillag», der Frontalangriff auf den medialen Service Public ist vom Stimmvolk versenkt worden. Die Schweizer Stimmbevölkerung hat mit grosser Mehrheit gezeigt, dass sie begreift, warum ein kleines Land Solidarität mit den kulturellen Nischen und sprachlichen Minderheiten pflegen muss, warum eine direkte Demokratie auf unabhängige, ausgewogene Informationen für alle Regionen angewiesen ist.
Nun ist diese gerade für den kulturellen Zusammenhalt unseres Landes bedrohliche Initiative vom Tisch. Wir alle wissen: Das Thema Service Public ist es nicht. Diese Debatte wird weitergehen, und als Verband der professionell freischaffenden Musiker*innen aller Stilrichtungen werden wir uns da auch weiter aktiv einbringen. Das Engagement der Kulturschaffenden in diesem Abstimmungskampf ist bemerkt worden. Kultur, die Berichterstattung darüber, Sendeplätze für Schweizer Musik und ihre Szenen, Schweizer Filmproduktion und Talentförderung gehören zu den wichtigsten guten Argumenten für den öffentlich-rechtlichen Rundfunk der Schweiz. Schönerweise hat das auch in der Politik niemand ernsthaft bestritten. Wie auch immer also die Veränderungen angegangen werden, denen sich die SRG nun stellen muss (und Veränderungen wird es nach diesem heftigen Abstimmungskampf geben): Der Stellenwert der Kultur im Programm der SRG ist gestärkt worden, und das betrifft das einheimische Musikschaffen in seiner ganzen Breite vom Massentauglichen bis zur anspruchsvollen Nische. Wir werden gerne konstruktiv und inspiriert mitarbeiten, wenn nun die Konzepte für die Zukunft entwickelt werden.