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Communication / médias
Nos actions poltiques dans le domaine de la communication et des médias au Parlement.
Nos actions poltiques dans le domaine de la communication et des médias au Parlement.
Zurich, le 10 août 2023
Suisseculture et l’Alliance pour la diversité des médias rejettent résolument cette initiative. Car qui coupe les vivres aux médias les muselle. La diversité de la Suisse se reflète tout particulièrement dans son art et sa culture. Nous avons besoin de médias complets et indépendants comme le sont les diverses chaînes et programmes de la SSR. Et pas de médias au rabais, au budget réduit de moitié !
Suisseculture prend connaissance du dépôt de l’initiative « 200 francs ça suffit » avec un profond malaise. Alors que le peuple suisse avait balayé, il y a cinq ans seulement, l’initiative « No Billag » à une majorité de 71,6 %, voici qu’arrive déjà la nouvelle attaque contre la diversité des médias.
La Radio-télévision suisse constitue un forum important et nécessaire pour la création culturelle dans tous les domaines. L’art et la culture ont besoin de médias indépendants, qui soient indépendants aussi de la domination des mécanismes de marché. Seuls les médias de la SSR, qui a pour mandat de promouvoir la cohésion sociale et les échanges entre les régions et au sein de la société, ont une envergure à même de refléter toute la diversité de la Suisse et de sa création culturelle. Les programmes de la SSR représentent en outre des plateformes importantes pour la production artistique et la diffusion de celle-ci, et notamment des formes d’art moins connues.
Suisseculture s’oppose à un démantèlement de la SRG/SSR, qui développe des programmes distincts dans toutes les régions du pays et les propose à tous les groupes de population, renforçant ainsi l’identité culturelle des minorités régionales et linguistiques, et favorisant les échanges entre elles. Cela est essentiel pour la cohésion de notre pays plurilingue.
Suisseculture combat l’initiative « 200 francs ça suffit », car son acceptation aurait pour résultat moins de culture, moins de cohésion et moins d’esprit communautaire. Bref : moins de Suisse. Nous disons non à la disparition de nombreuses chaînes et programmes : la diversité des médias est vitale pour une démocratie forte et ouverte.
Un article de Michael Kaufmann dans la Revue Musicale Suisse du 30 juin 2021
Début 2021, la Schweizer Radio- und Fernsehen (SRF) a annoncé des mesures drastiques de réduction des coûts dans ses budgets culturels : cela touche le financement de la production (pour le jazz -50%) mais aussi, les capacités de diffusion. Des exercices similaires de réduction des coûts ont également été réalisés, en Suisse, dans les autres médias de la SSR, dans les parties romande (RTS) et Suisse italienne (RSI). En outre, après l'échec de l'initiative No Billag, des propositions politiques visant à réduire considérablement les frais de la SSR ont été annoncées. Encore plus grande est la menace de réductions culturelles massives dans les médias de service public. Surtout, en ces temps d'après pandémie, c'est aussi un signal fatal pour l'industrie musicale !
Vous pouvez lire l'article ici.
SONART, Association Suisse de Musique, observe avec beaucoup d'inquiétude la restructuration du secteur culturel annoncée par la SSR. Il n'y a pas de stratégie discernable dans le processus de transformation de la culture : des formats culturels importants sont annulés sans être remplacés et il n'y a pas de projet de développement orienté vers l'avenir dans le secteur de la musique. Pour la scène culturelle déjà assiégée, qui a soutenu la SSR de manière décisive dans la campagne NoBillag, cette réduction sans perspectives est un coup dur et ressemble à une trahison. Cela arrive vraiment au mauvais moment, en plein milieu de la crise Corona. SONART est fondamentalement ouvert au développement de formats contemporains, mais exige une réorientation associée du reportage culturel et l'inclusion des associations concernées. En outre, l'association exige que la SSR continue à respecter les conditions de concession et à remplir son mandat légal de promotion de la culture.
Respect du mandat de financement statutaire et des conditions de concession
Selon les termes de sa charte, la SSR a reçu de la Confédération le mandat explicite de promouvoir la culture suisse, en particulier la littérature, la musique et le cinéma, et de maintenir à cette fin une étroite collaboration avec l'industrie musicale suisse, entre autres dans le cadre de la "Charte de la musique suisse".
SONART rappelle avec insistance ce mandat à la SSR : ce mandat culturel, en particulier la diffusion de productions et d'émissions suisses produites en interne, est un argument de vente unique - voire une force - de la SSR. Dans de nombreux autres domaines, des médias privés pourraient s'immiscer dans la brèche, mais pas dans la culture - c'est pourquoi ces économies réalisées par la SSR auront des conséquences précaires pour les praticiens de la culture suisses dans les secteurs concernés et pour la diversité culturelle. Nous serions heureux d'inclure les scènes et les associations dans la conception et le développement de nouveaux formats.
En outre, nous demandons un échange proactif sur les changements prévus dans le secteur culturel - la communication actuelle met les créateurs de musique devant le "fait accompli". Cela signifie que nous ne pouvons pas soutenir activement les développements et que nous sommes contraints de jouer un rôle défensif.
Coupes budgétaires pendant la pandémie de Corona - le pire moment possible
Les professionnels de la culture sont actuellement confrontés à une crise existentielle sans précédent. C'est précisément à ce moment que la SSR annonce, dans le cadre de son processus de transformation, diverses réductions et une énorme diminution du secteur culturel - en particulier dans le domaine de la promotion par les productions - dans toutes les régions du pays. Lors du vote du NoBillag en 2018, la scène musicale suisse a joué un rôle déterminant dans la défense de la SSR et dans la campagne pour son mandat correspondant. L'approche actuelle remet en question ce mandat et réduit le potentiel de nouveaux développements en faveur des créateurs de musique.
Nous sommes ouverts au développement de nouveaux formats - mais avec une perspective et avec l'implication des associations.
SONART est consciente que la SSR doit continuer à se développer et à s'adapter à l'époque actuelle afin d'atteindre la population au sens large - mais tout en conservant le mandat légal de la promouvoir. Nous nous félicitons de la poursuite du développement et de l'ajout de formats en ce qui concerne les nouvelles habitudes en matière de médias, mais cela n'est conforme à nos objectifs que si, outre les canaux traditionnels, des investissements sont également réalisés dans de nouveaux canaux et que la culture se déroule conformément au mandat de prestations. Les coupes et les suppressions sans remplacement n'entraînent qu'une réduction. Il convient plutôt de développer en parallèle de nouvelles possibilités de programmes culturels. En tant qu'association professionnelle, nous sommes prêts à coopérer dans ce domaine - de manière constructive et dans le cadre de l'échange prévu par la loi au sein de l'organe de dialogue sur la musique suisse.
Après 34 années de succès, la revue dissonance va devoir cesser sa parution, malgré les grands efforts entrepris pour trouver de nouveaux moyens financiers. Ainsi donc, consacrée à la musique contemporaine, cette forte voix reconnue loin à la ronde va partager après son 144e numéro le malheureux sort de nombreux médias écrits consacrés à la culture.
L’Association Suisse des Musiciens (1900-2017) permit avec l’aide de la Confédération la publication de dissonance et fit de cette revue le plus important centre de réflexion sur la musique contemporaine et la richesse de sa scène dans notre pays. Elle remplit ainsi une mission fondamentale de politique culturelle et historique.
En raison des nouveaux critères de la Confédération concernant le soutien aux associations culturelles, le financement d’un périodique par SONART (association ayant succédé à l’ASM) ne s’avérait plus réalisable. C’était clair dès le début. C’est la raison pour laquelle un groupe de soutien privé se forma et explora toutes les possibilités qui auraient pu assurer une base solide à la revue. Le développement commun avec un important partenaire d’un nouveau et prometteur projet nous fit espérer. Malheureusement ce partenaire, après une réflexion approfondie, ne put se résoudre à s’engager à long terme.
Malgré cela : le champ passionnant des musiques actuelles avec tous leurs développements requiert toujours et encore la réflexion, le discours, le compte rendu, l’analyse critique et la recherche.
Nous pouvons espérer que ce vide actuellement créé sera bientôt rempli avec de nouvelles idées de projets, projets qui sauraient couvrir ces urgents besoins en chemins innovants et porteurs d’avenir.
Depuis 2018 l’abonnement n’est plus inclus dans la cotisation des membres de SONART, alors qu’il l’était pour les membres de l’ex ASM. Bien que le prix de cet abonnement ait été réduit de 20%, seule la moitié des anciens membres de l’ASM y ont souscrit…
SONART en tant que partenaire de dissonance a soutenu l’envoi du numéro 143 (septembre) à tous les membres.
Ceux qui ont demandé à s’abonner à partir d’août/septembre 2018 peuvent s’ils le désirent s’adresser avant la fin de l’année à info@dissonance.ch . Nous pouvons mettre à leur disposition d’anciens numéros, dans la mesure des stocks disponibles.
Un grand merci – aussi au nom de SONART – pour l’excellence de leur engagement à toutes celles et ceux qui ont œuvré pour dissonance et tout particulièrement à l’équipe actuelle. Celle-ci a travaillé depuis trois ans dans des conditions parfois compliquées. Il s’agit de
Cécile Olshausen et Christoph Haffter (rédaction) Hubert Neidhart (graphisme), Thomas Gerlich (correcteur) et Annette Ansermoz (administration)
Le site https://www.dissonance.ch/ reste provisoirement activé.
La Bibliothèque nationale suisse poursuivra en 2019 le processus de digitalisation de la revue Dissonance. Tous les numéros du journal seront alors accessibles en texte intégral sur la plateforme
www.e-periodica.ch
Käthi Gohl Moser, novembre 2018
traduction : Pierre Sublet
Auch SONART-Musikschaffende Schweiz äussert sich zum Entwurf des Neuen Mediengesetzes (Bundesgesetz für elektronische Medien). Auch in Zeiten von Streaming und Downloads sind wir nach wie vor angewiesen auf eine breite Medienpräsenz und eine fundierte Berichterstattung, um ein Publikum zu finden und der Bevölkerung die kulturelle Teilhabe zu ermöglichen – gerade auch am einheimischen Musik- und Kulturschaffen. Der zunehmend globalisierte Medienkonsum macht deshalb die einheimischen Kanäle umso wichtiger, da der Übermacht des internationalen Repertoires insbesondere dort etwas entgegengesetzt werden kann.
Die Absicht Online-Medien zu fördern begrüssen wir sehr und sie erscheint uns als grosse Chance. Lineare Medien kämpfen oftmals mit dem Spagat zwischen dem Anspruch ein interessantes Programm anzubieten und der Notwendigkeit, gute Einschaltquoten zu erreichen. Das führt dazu, dass eigentlich relevante Inhalte und Themen gerade im musikalischen und kulturellen Bereich nicht riskiert werden, da man dort mit einem zu spezifisch interessierten Publikum rechnet, nicht dem Massenpublikum.
Online-Förderung ist also genau da eine Chance: In der Vermittlung und Produktion von Inhalten für ein spezialisiert interessiertes Publikum. Und: Wenn die Inhalte dann einmal produziert sind, können sie in den linearen Programmen beworben und so online auch von einem breiteren Publikum doch noch entdeckt werden.
Deshalb ist es für uns in dieser Vernehmlassung ein zentrales Anliegen, dass auch geförderte Online-Medien - ab einer gewissen Inhaltsbreite, also insofern sie nicht eine ganz andere Nische exklusiv bewirtschaften - einen expliziten Kulturauftrag erhalten.
Unsere wichtigsten Positionen in Kürze:
Die gesamte Stellungnahme steht hier zur Verfügung: Stellungnahme BGeM SONART-Musikschaffende Schweiz
19.9.18. 19h Stube im Progr
Speichergasse 4, im PROGR in Bern
Mit Preisverleihung: #SwissMusicOnAir-Award: Der Preis 2019 geht an Kanal K!
Frühsommer 2018 in der Schweiz: Die Nachbearbeitung der NoBillag-Ablehnung läuft, begründet wird das Nein oft mit den Service Public Leistungen im Kulturbereich. Eine Petition für mindestens 40% Schweizer Musik wird in der Romandie lanciert und erreicht Bundesrat Berset. Die Vernehmlassung zum neuen Mediengesetz wird eröffnet. Überall stellen sich ähnliche Fragen:
Diese Fragen diskutieren wir an der SessionsStubete mit Vertreter*innen aus Politik, Musikszene und Medien.
Zudem werden wir den zweiten #SwissMusicOnAir-Award verleihen an Kanal K. Den #SMOA-Award gibt es seit 2017 und wir wollen damit ein positives Zeichen setzen: Anstatt immer nur zu kritisieren, was alles noch fehlt, zeichnen wir aus, was uns vorbildlich scheint.
Kanal K wurde vom Vorstand ausgewählt, weil wir dieses Jahr die speziellen Leistungen der UNIKOM-Stationen hervorheben wollen. Das Programm von Kanal K im Speziellen zeichnet sich nicht nur durch einen hohen Anteil einheimischer Musik aus, sondern auch durch seine Vielseitigkeit, stilistische Offenheit und die Spezialsendungen, in denen lokale Bands ihr Schaffen präsentieren können. In der Messperiode 2016 hatte Kanal K laut der SUISA zudem die höchste Anzahl Minuten für Schweizer Produktionen (Urheber*innen).
Die UNIKOM-Konzessionen sind im bisherigen System ein positives Beispiel, im Gegensatz zu den Konzessionen kommerzieller Stationen, die trotz Gebühren keinen Kulturauftrag hatten.
Die Veranstaltung ist öffentlich, die Diskussion offen. Das Patronat hat Nationalrätin Kathrin Bertschy.
Und wie immer gibt es auch ein kurzes Konzert und ein reichhaltiges Apéro. Für eine kurze Anmeldung sind wir dankbar: christoph.trummer@sonart.swiss
Ablauf:
19.00h Türe, Apéro Riche und Getränke
19.30h Begrüssung (Christoph Trummer)
19.35h Preisverleihung
19.50h Kurzkonzert
20.10h Inputs der Gäste
20.30h Offene Diskussion
21h Offizieller Abschluss, es bleibt offen bis ca. 22.30h
Im Juni 2018 hat der Bundesrat den Entwurf zum neuen Mediengesetz in die Vernehmlassung gegeben. Auch SONART wird sich an der Vernehmlkassung beteiligen. Unser Hauptanliegen ist, dass Service Public immer auch bedeutet dem einheimischen Musik- und Kulturschaffen eine angemessene Plattform zu bieten - dank dem neuen Gesetz nicht nur in Radio und TV., sondern auch im Internet.
In einem nie dagewesenen Effort haben sich innert weniger Wochen über 100 Film- und Musikschaffende zusammengetan und ein gemeinsames künstlerisches Statement gegen die No Billag-Intiative lanciert. Man kann sie hier immer noch anschauen.
Eine Annahme der NoBillag Initiative am 4.3.2018 wäre verheerend gewesen für die Musikszene Schweiz.
Wir danken allen Schweizer*innen, die mitgeholfen haben, die Initiative abzulehnen!
Die No Billag Abstimmung war nicht nur für die Musik – und Kulturschaffenden zweifellos die wichtigste Abstimmung der letzten Jahrzehnte, sondern generell in Bezug auf die demokratischen Werte der Schweiz und deren Solidaritätsprinzip.
Wir haben eng zusammengearbeitet mit No Culture.
Des weiteren haben wir gemeinsam mit dem Jazz n More eine Flyer Kampagne gestartet, welche dank der Unterstützung des Schweizer Jazzmagazins realisiert werden konnte.
Über die Website von Musikschaffende.ch haben wir die wichtigsten Argumente gegen die No Billag Initiative zusammengetragen. Diese konnten auch für Kommunikation der Mitglieder genutzt werden, sei es in Gesprächen oder auf den eigenen Kommunikationskanälen.
Musikschaffende.ch/Nobillag
No Culture
Sendeschluss - Nein
No No Billag
Operation Libero
Fakten zur SRG
Im Februar 2017 hat die nationalrätliche Kommission für Verkehr und Fernmeldewesen (KVF-N) eine Motion gestartet, in der der Bundesrat beauftragt werden sollte, die Zahl der Radio-Spartensender zu reduzieren, welche keinen „eigentlichen Service public-Auftrag wahrnehmen“. Namentlich handelt es sich um die öffentlich-rechtlichen Spartensender SRF Musikwelle, SRF Virus, Swiss Pop, Swiss Jazz, Swiss Classic und RTS Option Musique.
Die Verbände, die heute SONART bilden, haben sich in einem gemeinsamen Effort mit anderen Verbänden und der Musikbranche gegen diese Motion gewehrt. Neben direkten Gesprächen mit wichtigen Personen in der KFV-N haben wir auch eine Petition mitgetragen, die sich gegen diese Schliessung wandte. Hier findet ihr unsere Argumente dazu.
Im Juli 2017 hat die Kommission die Motion dann zurückgezogen, da man auch zur Überzeugung gelangt war, dass dieses Mittel nicht zielführend war. Der Erfolg unseres Gegen-Lobbyings ist also wohl temporär: Anstelle der konkreten Abschaffungs-Motion hat die Kommission nämlich eine neue verabschiedet, nach der Bundesrat prüfen soll, wieviele Sender die SRG insgesamt betreiben soll.