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Revue Musicale Suisse
Plusieurs fois par an, SONART publie des articles sur divers sujets dans la Revue Musicale Suisse. Vous trouverez ci-dessous les liens vers les articles de SONART.
Plusieurs fois par an, SONART publie des articles sur divers sujets dans la Revue Musicale Suisse. Vous trouverez ci-dessous les liens vers les articles de SONART.
SONART – Musikschaffende Schweiz bietet jährlich über 30 Workshops zu einer Vielzahl an relevanten Themen für Musiker*innen an. Von Buchhaltung & Selbständigkeit über Soziale Vorsorge bis hin zu Digital Distribution & Marketing oder Vertragsrecht. Die Kurse sind für SONART-Aktiv-Mitglieder kostenlos besuchbar. Die Kursleitenden Milena Krstic und Marc Bernegger stellen in der aktuellen Schweizer Musikzeitung ihre Workshops vor.
Den Artikel könnt ihr hier lesen.
Créé en septembre 2022, l’Observatoire romand de la culture (ORC) mènera des études visant à mettre en lumière les pratiques et enjeux culturels. Une première en Suisse.
Un article de Natacha Rossel dans la Revue Musicale Suisse actuelle. Vous pouvez lire l'article ici.
Un article de Nina Rindlisbacher dans la Revue Musicale Suisse
ça a été un tournant. Le 28 février 2020, le Conseil fédéral a interdit les manifestations réunissant plus de mille personnes afin d'endiguer la propagation du coronvairus. Peu de temps après, toutes les salles de spectacle ont dû fermer complètement leurs portes, et de nombreux musiciens et musiciennes ont perdu d'un coup leurs sources de revenus. Ce que personne n'avait vraiment imaginé est devenu realité.
Vous pouvez lire l'article de la Revue Musicale Suisse actuelle ici.
Un article de Zeno Gabaglio dans la Revue Musicale Suisse du 30.11.2022, traduit de l'italien.
Afin de thématiser la situation actuelle de la création musicale en Suisse italienne, nous avons opté pour une forme littéraire bien particulière : le dialogue.
Le sens de cette audition sous forme d’échange est tiré des exemples illustres de Socrate et Platon. Nous avons choisi le dialogue parce que sa nature archaïque aide à mieux se représenter une condition qui semble manquer cruellement de modernité. Voici donc un dialogue imaginaire − mais pas si fantaisiste − entre deux musiciens suisses italiens.
Un article du Forum Filmmusik dans la Revue Musicale Suisse du 07.09.2022
À peine quelques semaines après la fusion entre SONART et l’Association suisse des compositeurs·trices des médias, SMECA, et déjà, l'une des activités les plus importantes se déroulera au coeur de la troisième édition de la conférence suisse de la musique de films et de médias, la SoundTrack_Zurich - STZ, dans le cadre du Festival du Film de Zurich.
Après le grand succès des deux éditions précédentes de la conférence, la plate-forme de mise en réseau des compositeur·trice·s suisses de musique de film, le Filmmusik Forum, présidé par Pierre Funck, sera en charge de cette troisième édition 2022 de la STZ dans le cadre du Festival du Film de Zurich. L'ancien promoteur SMECA reste toutefois partenaire et sponsor de la conférence par le biais de SONART... En savoir plus
Un article de Michael Kaufmann dans la Revue Musicale Suisse du 29 juin 2022
Après la pandémie, SONART lance une campagne de politique sociale et professionnelle avec un programme en sept points pour favoriser d’avantage la musique et la culture !
La pandémie a clairement montré à la fois un énorme besoin de rattrapage en termes de sécurité professionnelle ainsi que pour une garantie des cachets, des salaires et des indemnités équitables de même pour des conditions cadres appropriées en matière de politique culturelle. La crise a sensibilisé la population et le monde politique aux métiers de la musique. Les mesures d’aide durant la pandémie ont mis - pour la première fois ! - à pied d’égalité les professions artistiques avec les autres branches professionnelles. C'est sur cette base que SONART veut construire.
Vous pouvez lire l'article ici.
La crise climatique incite aussi les créateur·trice·s de musique à agir. Bien que nombre d'entre eux·elles se trouvent dans des situations de dépendance complexes, ils·elles disposent d'une marge de manœuvre. De plus, leurs compétences-clés sont sollicitées : il s'agit d’imaginer des mondes nouveaux.
Un article de Donat Kaufmann dans la Revue Musicale Suisse du 25 mai 2022
En tant que créateur·trice·s de musique, nos réalités sont différentes : de la productrice de Future Beats dans son home studio au trio de jazz en tournée, en passant par le chanteur de chœur de yodel, nous évoluons dans des écosystèmes très différents. Ce qui réunit beaucoup d'entre nous, ce sont les moyens financiers limités avec lesquels nous devons jongler. Surtout après COVID. Coincé·e·s entre la pression économique et les exigences artistiques, l'urgence de notre mission commune peut passer au second plan. C'est compréhensible mais fatal car, le temps, nous est compté. Si nous ne réduisons pas, de manière significative les émissions mondiales de gaz à effet de serre au cours des huit prochaines années et si nous ne limitons pas le réchauffement de la planète à 1,5 degrés, à long terme, les conséquences seront de l'ordre de grandeur suivant : l'Inde, pays de plus de 1,3 milliard d'habitant·e·s, sera en grande partie inhabitable dans quelques décennies car il fera tout simplement trop chaud. En tant qu'industrie musicale, nous avons, comme tous les autres secteurs, la responsabilité collective de rompre avec nos routines gourmandes en ressources. Nous pouvons le faire !
Vous trouvez l'article ici.
Ein Artikel von Laura Thomann, SONART – Musikschaffende Schweiz, in der SMZ vom 23. Februar 2022
Am letzten Februarwochenende 2022 finden zum ersten Mal die Swiss Jazz Days statt – ein Jahrestreffen der Schweizer Jazzszene. Während zwei Tagen sollen sich Teilnehmer*innen mit aktuellen Themen der nationalen und internationalen Musikbranche auseinandersetzen. Doch wieso braucht es einen solchen Anlass überhaupt? Ist es noch zeitgemäss, in Sparten zu denken und von der Schweizer Jazzszene zu sprechen?
Laut den Swiss Jazz Days wird auch von ihrer Seite das teilweise Verschwinden der Musiksparten begrüsst. Trotzdem sei man überzeugt, dass es viele gemeinsame Themen gibt in der Jazzszene, die sich von der Popmusik und der klassischen oder zeitgenössischen Musik unterscheiden. Simon Petermann, der die Swiss Jazz Days zusammen mit Christoph Jenny initiiert hat, sieht die Situation aus zwei verschiedenen Perspektiven und meint: Es brauche auf jeden Fall beides. Einerseits die horizontale Vernetzung der Musikschaffenden, quer durch alle Sparten, egal, ob Pop/Rock, Jazz oder zeitgenössische Musik. Andererseits aber auch die vertikale Vernetzung mit all jenen Menschen, die hauptsächlich im Jazz unterwegs sind. Dies betreffe dann eben nicht nur Musiker*innen, sondern auch Booker*innen, Manager*innen, Tontechniker*innen und, und, und ...
Den gesamten Artikel kann man hier lesen.
Compte-rendu de Jocelyne Rudasigwa dans la Revue Musicale Suisse de la rencontre organisée par SONART et Visarte en partenariat avec Suisseculture Sociale, le 9 octobre dernier à Bienne
SONART a été contacté par le département des affaires sociales de la ville de Bienne pour une intervention dans le cadre du « Mois de la précarité », organisé dans toute la ville du 30 septembre au 29 octobre 2021. Initialement, nous pensions organiser un évènement uniquement centré sur les musicien·nes, mais la collaboration toujours plus forte entre les différents secteurs culturels face aux défis de la pandémie nous a convaincu de collaborer avec nos confrère·sœurs Visarte et Suisseculture Sociale. Un effet collatéral positif de cette crise est d’avoir régulièrement réunis les différentes faîtières du secteur culturel autour d’une même table virtuelle et nous comptons bien pérenniser et faire fructifier nos collaborations au-delà des thématiques développées durant la pandémie... En savoir plus
Un article dans la Revue Musicale Suisse du 27.10.2021 de Yvonne Meyer, Helvetiarockt
Jusqu'ici, il n'existait aucune base statistique sur le nombre de femmes* réellement actives dans la musique et cela, que ce soit sur scène ou dans les coulisses et dans quelles fonctions. En juin de cette année, l'étude préliminaire « Les relations de genre dans le secteur culturel suisse » a été publiée par le Centre d’études sur le genre de l’Université de Bâle et Social Insight GmbH, à la demande de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia et du Swiss Center for Social Research (CSR) : il y apparaît clairement que l'industrie musicale suisse est toujours dominée par les hommes*. Même en comparaison avec les autres secteurs des arts du spectacle, des arts visuels et de la littérature, le secteur de la musique se classe généralement en queue de peloton. Dans presque tous les domaines, la musique est le seul secteur qui affiche des chiffres bien inférieurs à 40 %.
Les chiffres le montrent : il est grand temps d'agir et d'introduire les quotas comme outil. Les quotas servent de critères de mesure sur la voie de l'égalité : quotas dans les structures des équipes, des conseils d'administration, des jurys, des collectifs, des organismes de financement et dans l'éducation. Une fois qu'un quota est appliqué, des objectifs clairs sont fixés, des mesures et des quantifications sont effectuées et élaborées afin d’atteindre le quota. Même une musicienne a récemment déclaré : « Je suis fière d'être une femme du quota. Nous devons changer et bouger. Créer des exemples à suivre. Et cela, dès à présent. Voilà ! Je suis un modèle à suivre. ».
Vous trouvez l'article entier ici.
Il y a un an, la vie culturelle a été brusquement interrompue et cette rupture n'a pas seulement été révélatrice de la fragilité de nos propres existences et de nos projets de vie, elle a également fait prendre conscience des dépendances, de l'importance d'un système de soins de santé intact et du lien entre les conditions socio-économiques et la santé.
Un article de Felicitas Sigrist dans la Revue Musicale du 29 avril 2021 (traduit de l'allemand)
Le secteur musical est l'un de ceux les plus durement touchés car les créateur·rice·s de musique subissent des restrictions drastiques dans l'exercice de leur profession, se sentent dévalorisé·e·s en tant que « non pertinent·e·s sur le plan systémique » et doivent se rendre à l'évidence que le marché, déjà très concurrentiel, ne se redressera que très lentement. Des enquêtes menées dans les pays européens ont révélé que 20 à 40 % des créateur·rice·s musicaux·ales s'attendent à devoir quitter le secteur de la musique pour gagner leur vie. Les musicien·ne·s décrivent ce passage comme une épreuve psychologique : à la fois un besoin de faire de la musique et le déclenchement de peurs tout en le faisant.
Vous pouvez lire l'intégralité de l'article ici.
La comptabilité s'étend à divers domaines et les musicien°ne°s doivent aussi tenir un relevé comptable de leurs activités. C'est pourquoi, nous vous proposons, ci-dessous, une liste d'informations et de conseils utiles sur la manière de tenir correctement votre comptabilité en tant que musicien°ne° indépendant°e et même des moyens possibles d'économiser de l'argent.
Qu'est-ce qu'une comptabilité ?
Une comptabilité est une liste des revenus et des dépenses, durant une période déterminée aussi appelée exercice financier qui s'étend, habituellement, du 1er janvier au 31 décembre.
Quand dois-je tenir une comptabilité ?
Si vous êtes indépendant°e, vous devez, en principe, toujours tenir une comptabilité. Un bénéfice doit faire l'objet d'une imposition, les cotisations AVS ne doivent être versées que si le bénéfice dépasse 2 300 francs.
Comment préparer la comptabilité ?
Jusqu'à un chiffre d'affaires de 500 000 francs (entreprise individuelle), la comptabilité peut généralement être établie sous la forme d'un simple état des recettes et des dépenses. En d'autres termes, seuls les revenus et les dépenses sont indiqués et le bénéfice est calculé à partir de ceux-ci. Dans la pratique, il est toutefois conseillé de préparer une comptabilité, même pour un chiffre d'affaires nettement inférieur...
Vous trouvez l'ensemble de l'article ici.
Un article de Michael Kaufmann, président de SONART – Association Suisse de Musique, dans la Revue Musicale Suisse du 25 novembre 2020
Il y a quelques semaines, j'ai eu une conversation avec un chef d'orchestre indépendant et musicien virtuose très demandé au niveau international. Cette année, il a dirigé seulement deux concerts symphoniques - toutes ses activités internationales ont été annulées. La suite demeure incertaine : il est seul, en tant qu'entrepreneur individuel, à supporter les suites des annulations pour lui et son orchestre, vu qu'il n'a reçu aucun soutien financier pour ces dernières. Actuellement, il vit grâce à un salaire de musicien de paroisse, employé à un taux de 20 % dans une église d'une ville de taille moyenne.
De quoi l'avenir sera-t-il fait ? - Il hausse les épaules et s'estime heureux que sa femme ait un emploi sûr. « C'est déprimant pour moi, mais c'est encore pire pour la culture ! », souligne-t-il dans la conversation. « Les gens vont manquer beaucoup de choses à l'avenir. » Cela résume le tournant de la scène musicale et culturelle suisse à la fin de l'année 2020. La situation est devenue encore plus critique avec la deuxième vague. Pour SONART, en tant qu'institution au service des créateurs de musique suisses, c'est alarmant. Il est devenu évident que beaucoup de choses vont changer dans les années à venir - pourtant le changement doit s'opérer. Le prisme de la pandémie a donné une nouvelle forme à de nombreux éléments considérés auparavant comme allant de soi. D'autre part, en première ligne, des orientations de développement convergent déjà et elles façonneront le futur monde de la musique. En d'autres termes, il est tout à fait évident, pour tout le monde, que la musique est absolument indispensable à tous les niveaux et dans la société dans son ensemble mais comment la musique va-t-elle poursuivre son existence, dans quels lieux (physiques et virtuels), avec quelles relations sociales et quel public, cela reste à voir...
Vous pouvez lire l'ensemble de l'article ici.
S'il est évident que nombreux-ses sont celles et ceux à qui l'on doit le succès de notre projet commun SONART, il est, cependant, une personne plus que toutes autres, à qui l'on doit notre plus grande reconnaissance : notre Présidente démissionnaire, Marianne Doran.
Un article de Matthias Spillmann dans la Revue Musicale Suisse du 2 septembre 2020
En 2009, lorsqu'elle prend la présidence du Syndicat Musical Suisse (SMS), je connaissais déjà Marianne par son travail à la HES de Lucerne. Mon admiration pour son travail est née au cours des huit années où elle a occupé cette fonction et où je l'ai côtoyée en tant que membre du Comité.
Si une bonne atmosphère de travail est essentielle au succès d'une équipe en général, cela est encore plus vrai dans le cas du travail bénévole ou peu rémunéré, chose courante dans le domaine culturel. Passer de la théorie à la pratique n'est jamais chose aisée et, c'est là, à mon avis, que réside le plus grand talent de Marianne. L'estime et la patience avec lesquelles elle écoute les gens sont authentiques et trouvent leur origine dans son dévouement à la cause et son intérêt fondamental pour les autres et leurs opinions. En cas de divergence, elle n'a jamais une attitude professorale malgré sa grande expérience en politique et gestion culturelles. Par exemple, il peut s'avérer difficile de rappeler à quelqu'un ses devoirs ou de ramener une réunion à trois heures au lieu de six mais, Marianne le fait toujours avec l'élégance avec laquelle je caractériserais son style de gestion, jusqu'à son apparence toute entière. C'est pourquoi, les gens aiment travailler avec elle et c'est certainement l'une des raisons pour lesquelles la triple union entre ASM, SAM et SMS a si bien fonctionné. Mais revenons une fois encore en arrière ...
Vous pouvez lire l'ensemble de l'article ici.
Dass es dem Schweizer Musikjournalismus schlecht geht, ist nicht erst seit Covid-19 aktuell. Klar ist: Er wird verschwinden – doch wie taucht er wieder auf?
Ein Artikel von Stoph Ruckli in der Schweizer Musikzeitung vom 24. Juni 2020
Während die Schweizer Musikszene trotz aller virenbedingter Unsicherheiten langsam aus dem Tief findet, driftet der hiesige Musikjournalismus immer weiter in dieses hinein – speziell im Online- und Printbereich. Zugespitzt könnte gefragt werden: Warum ist der Schweizer Musikjournalismus tot? Und wie beleben wir ihn wieder? Im Rahmen meiner Masterarbeit habe ich Fragen dieser Art rund 30 Schweizer Musikschaffenden, davon mehrheitlich Musikjournalistinnen und -journalisten, gestellt und versuche, einige Resultate grob zusammengefasst wiederzugeben.
Klare Probleme, vage Lösungen
Punkto der Probleme des Schweizer Musikjournalismus kam reichlich Feedback. Im Zentrum stehen allgemeine Mühsale der Medienbranche wie Finanzierungsprioritäten oder die verschlafene Digitalisierung – der Online-Kampf um Zeit und Aufmerksamkeit. Spezifisch auf den Musikjournalismus bezogen bilden das heutige Rollenverständnis vom Musikjournalismus (alias die verlorene Rolle der Selektion), fehlende Communitybildung – sowohl im Austausch mit Lesenden als auch untereinander –, die Entwicklung der Musikpromotion («Ist Musikkritik überhaupt noch erwünscht?») und die vernachlässigte Nachwuchsfrage Knacknüsse. Diese Herausforderungen sind jedoch keine Neuheiten. Im Internet lassen sich inzwischen diverse Artikel darüber finden. Interessanter ist die zweite Frage: Wie beleben wir den Musikjournalismus wieder? Die naheliegende Antwort: Erhöhung der monetären Mittel. Medienhäuser müssten wieder in Musikjournalismus investieren, aber auch Beiträge seitens der Kulturförderung wären eine Option. Kooperationen in den Bereichen Recherche oder die performative Darbietung von Musikjournalismus auf Podien, beispielsweise im Stile eines SRF Literaturclub, könnten auf analoger Ebene ebenfalls einen Impact haben... MEHR
Après une longue phase de collaboration précédant leur fusion, les trois institutions précédentes, l'Association suisse des musiciens, le Syndicat suisse de la musique et Association suisse de Musique, ont été transférées au sein de l'Association professionnelle SONART – Association suisse de Musique. Cela a permis de mettre en commun les intérêts des musicien·ne·s suisses et de mieux représenter les intérêts des musicien·ne·s indépendant·e·s de tous genres. Bilan et perspectives.
Un article de Marianne Doran, présidente SONART – Association Suisse de Musique, dans la Revue Musicale Suisse du 27.11.2019
Dans le monde musical actuel, on perçoit peut la nuance entre les différents genres, de nombreux musicien·ne·s travaillent sur des projets variés, les styles et les genres se combinent souvent dans une évidence. La dissolution des Associations professionnelles de musique par genre et leur transfert à une grande Association professionnelle, en novembre 2017, afin qu’elle représente les intérêts nécessaires de tout·e·s musicien·ne·s, était ainsi une décision logique. Cette fusion a permis de regrouper les forces, d'optimiser les processus et de renforcer les points communs. La scène musicale suisse peut ainsi être représentée dans son ensemble.
SONART est active dans les domaines majeurs suivants, nous :
Derrière chacun de ces domaines se cachent une multitude de mesures, telles que le lobbying et la mise en réseau, la représentation du secteur musical dans la politique et la société, l'organisation d'événements de formations, l'organisation d'événements régionaux, nationaux et spécifiques à chaque genre… et bien plus encore. Dans toutes nos activités, nous nous concentrons sur les aspects concernant des musicien·ne·s indépendant·e·s.
Les jalons atteints
Au cours des deux années écoulées, SONART a pu atteindre de nombreux objectifs,
tels que :
Ce qui nous préoccupe aujourd'hui
Ici aussi, nous nous limitons à quelques aspects de nos services et mesures... En savoir plus
Photo: Silvio Zeder
Lorsque l’on suit de près la politique culturelle, le message culture 2021-2024, pour lequel le Conseil fédéral a ouvert le processus de consultation, est souvent présent. L’an prochain, il devra d’ailleurs être approuvé par le Parlement et, du coup, nous nous sommes penchés sur ce message et les raisons pour lesquelles il nous a paru important pour les musicien·ne·s.
Un article de Christoph Trummer dans la Revue Musicale Suisse du 4 septembre 2019
Un long chemin vers une mission claire
Le message culture 2021-24 ne sera que le troisième du genre, introduit après un processus politique d’une dizaine d’années au cours duquel le rôle du gouvernement fédéral dans le domaine de la promotion de la culture a été progressivement clarifié. Après la création de l'Office fédéral de la culture (OFC) en 1975, il a été recommandé que les tâches culturelles de la Confédération soient régies par un article constitutionnel. Ce n'est qu'en 1999 que cet article (art. 69) a finalement stipulé que l'encouragement de la culture en Suisse relève de la compétence des cantons et des communes, mais que la Confédération peut y apporter un soutien complémentaire. Dix ans plus tard, la Loi sur l’encouragement de la culture (LEC) stipulait que le contrôle financier de la promotion culturelle de la Confédération devait prendre la forme d'un message sur une durée de quatre ans (message culture).
Que font l’OFC et Pro Helvetia ?
La LEC a enfin clarifié la distinction entre l’OFC et Pro Helvetia, c'est-à-dire entre le gouvernement fédéral et la Fondation culturelle qu'il finance. Les orientations et les priorités de Pro Helvetia sont désormais également définies dans le message culture et elle est : responsable de la médiation culturelle, des bourses de travail, des échanges internationaux, de la promotion des jeunes talents et des programmes d'encouragement... En savoir plus
Un article de Lukasz Polowczyk (traduction de l'anglais), dans la Revue Musicale Suisse, 26.06.2019
Depuis neuf ans, je suis celui que l’on consulte quand il s’agit de promouvoir la musique suisse à l’étranger. Durant toutes ces années, j’ai eu l’immense privilège de travailler sur toutes les sorties du label Mouthwatering Records, ainsi que sur des sorties distribuées ou réalisées par Irascible. Sans oublier d'innombrables autres labels comme A Tree In The Field Records, Prolog Records, Everest Records, A Quiet Love Records et d’autres albums produits directement par les artistes.
Au fil des ans, j’ai rencontré des difficultés récurrentes. Je suis persuadé qu’en les partageant, il est possible de les résoudre afin, d’une part de rendre la musique suisse plus visible sur le plan international ; d’autre part, de rendre les efforts consentis plus efficaces. Les propositions que j’exprime ici n’ont rien de définitif. Elles s’inscrivent dans le contexte du travail que j’ai engagé dans le but d’amener les musiques indépendantes suisses sous le feu des projecteurs internationaux. J’évoque aussi les défis inhérents à ces efforts... En savoir plus